DERNIERE MINUTE : Heureux dénouement du conflit du golf de Boubana
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Re: DERNIERE MINUTE : Heureux dénouement du conflit du golf de Boubana
Nous avons déjà annoncé l’heureuse nouvelle, en dernière minute, dans notre précédente édition : le regrettable conflit qui opposait la ville de Tanger et le Royal country club de Tanger (RCCT) conjoints et solidaires, à certains héritiers de Feu le Sultan Moulay Abdelaziz, qui contestaient et revendiquaient la propriété d’une partie du terrain de golf de Boubana, a pris une fin heureuse grâce à une sage et courageuse décision des prétendants à ce terrain qui ont retiré leur plainte et décidé de confirmer la cession de cette parcelle à la ville.
Tout en félicitant de nouveau les deux parties pour cet heureux dénouement, nous rappelons l’historique de cette affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre.
Le Royal Country Club de Tanger, l’un des premiers en Afrique et même en Méditerranée, doit son existence à Moulay Abdelaziz (1894- 1908). Le sultan a fait don, en 1914, de plusieurs dizaines d’hectares à des diplomates étrangers dans le but d’installer un parcours de golf. L’emplacement est un lieu de rêve : la propriété domine les hauteurs de la ville.
C’est en 1917 que le golf ouvre ses portes, à une époque où Tanger jouit d’un statut international. Tout va pour le mieux jusqu’en 1970, quand la commune de Tanger décide d’agrandir le parcours pour en faire un 18 trous. En plus des 41 hectares qui sont tombés après l’indépendance dans l’escarcelle du ministère des Habous et du domaine privé de l’Etat, on annexe un terrain mitoyen de 19 hectares, appartenant à Moulay Hassan Azizi, fils de Moulay Abdelaziz. Une commission spéciale évalue alors son prix à 707575 dirhams, une coquette somme pour l’époque, que la ville paie rubis sur l’ongle. La transaction est confortée par un arrêté de feu SM Hassan II, signé, par délégation, par feu Driss Slaoui (Bulletin Officiel n° 3016 du 19 août 1970).
Curieusement, cette transaction, pourtant conclue dans les règles de l’art, n’a jamais été enregistrée auprès de la conservation foncière. La ville, et les différents conseils qui se sont succédés pour la diriger, n’ont jamais jugé utile de “protéger” un bien foncier si chèrement acquis. Cet « oubli » sera, plus tard, à l’origine d’un conflit : les héritiers du prince Moulay Hassan Azizi se rendent compte qu’ils « sont toujours propriétaires » des 19 hectares du golf, et introduisent une action en justice pour le récupérer.
Pièce à conviction : un certificat de propriété délivré par le conservateur de Tanger, daté d’avril 2009, attestant qu’ils sont les propriétaires de ces mêmes 19 hectares déjà cédés, en 1970, par leur aïeul à la commune. Or, les Tangérois, surtout les familiers du green, répètent à l’unisson que “Le golf appartient à la ville, tout le monde le sait. Même dans l’entourage des héritiers de Moulay Abdelaziz”. On explique cela par le fait que “La ville a bien saisi le conservateur de Tanger, en 1975.
Le dossier était complet, mais la démarche n’a pas abouti”. Autre problème : l’acte original d’acquisition semble avoir disparu des archives de la conservation foncière. On se demande comment et pourquoi ?”. Mais, l’ancien président du conseil municipal est formel : “Personnellement, j’ai saisi le conservateur de Tanger à plusieurs reprises. Sans résultat”, martèle-t-il.
Le maire actuel établit, pour sa part, un document attestant que les 19 hectares, objet du litige, appartiennent bien à la ville. Et le conseil de la ville décide de se constituer partie au procès intenté.
Heureusement, cette triste histoire fait désormais partie du passé et tout est rentré dans l’ordre avec le retrait de la plainte des héritiers de Moulay Hassan Azizi, fils de Moulay Abdelaziz. Bravo !!!
M. ABOUABDILLAH
Le Royal Country Club de Tanger, l’un des premiers en Afrique et même en Méditerranée, doit son existence à Moulay Abdelaziz (1894- 1908). Le sultan a fait don, en 1914, de plusieurs dizaines d’hectares à des diplomates étrangers dans le but d’installer un parcours de golf. L’emplacement est un lieu de rêve : la propriété domine les hauteurs de la ville.
C’est en 1917 que le golf ouvre ses portes, à une époque où Tanger jouit d’un statut international. Tout va pour le mieux jusqu’en 1970, quand la commune de Tanger décide d’agrandir le parcours pour en faire un 18 trous. En plus des 41 hectares qui sont tombés après l’indépendance dans l’escarcelle du ministère des Habous et du domaine privé de l’Etat, on annexe un terrain mitoyen de 19 hectares, appartenant à Moulay Hassan Azizi, fils de Moulay Abdelaziz. Une commission spéciale évalue alors son prix à 707575 dirhams, une coquette somme pour l’époque, que la ville paie rubis sur l’ongle. La transaction est confortée par un arrêté de feu SM Hassan II, signé, par délégation, par feu Driss Slaoui (Bulletin Officiel n° 3016 du 19 août 1970).
Curieusement, cette transaction, pourtant conclue dans les règles de l’art, n’a jamais été enregistrée auprès de la conservation foncière. La ville, et les différents conseils qui se sont succédés pour la diriger, n’ont jamais jugé utile de “protéger” un bien foncier si chèrement acquis. Cet « oubli » sera, plus tard, à l’origine d’un conflit : les héritiers du prince Moulay Hassan Azizi se rendent compte qu’ils « sont toujours propriétaires » des 19 hectares du golf, et introduisent une action en justice pour le récupérer.
Pièce à conviction : un certificat de propriété délivré par le conservateur de Tanger, daté d’avril 2009, attestant qu’ils sont les propriétaires de ces mêmes 19 hectares déjà cédés, en 1970, par leur aïeul à la commune. Or, les Tangérois, surtout les familiers du green, répètent à l’unisson que “Le golf appartient à la ville, tout le monde le sait. Même dans l’entourage des héritiers de Moulay Abdelaziz”. On explique cela par le fait que “La ville a bien saisi le conservateur de Tanger, en 1975.
Le dossier était complet, mais la démarche n’a pas abouti”. Autre problème : l’acte original d’acquisition semble avoir disparu des archives de la conservation foncière. On se demande comment et pourquoi ?”. Mais, l’ancien président du conseil municipal est formel : “Personnellement, j’ai saisi le conservateur de Tanger à plusieurs reprises. Sans résultat”, martèle-t-il.
Le maire actuel établit, pour sa part, un document attestant que les 19 hectares, objet du litige, appartiennent bien à la ville. Et le conseil de la ville décide de se constituer partie au procès intenté.
Heureusement, cette triste histoire fait désormais partie du passé et tout est rentré dans l’ordre avec le retrait de la plainte des héritiers de Moulay Hassan Azizi, fils de Moulay Abdelaziz. Bravo !!!
M. ABOUABDILLAH
DERNIERE MINUTE : Heureux dénouement du conflit du golf de Boubana
A l’heure où nous mettions sous presse en fin d’après-midi d’hier vendredi, une heureuse nouvelle est tombée dans notre télescripteur annonçant que le regrettable conflit qui opposait la ville de Tanger et le Royal country club de Tanger (RCCT) conjoints et solidaires, à certains héritiers de Feu le Sultan Moulay Abdelaziz, qui contestaient et revendiquaient la propriété d’une partie du terrain de golf de Boubana, a pris une fin heureuse grâce à une sage et courageuse décision des prétendants à ce terrain qui ont retiré leur plainte et décidé de confirmer la cession de cette parcelle à la ville.
Tout en félicitant les deux parties pour cet heureux dénouement, nous nous engageons à revenir dans notre prochaine édition, plus en détails sur cette affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre.
LA REDACTION
redact@lejournaldetanger.com
Tout en félicitant les deux parties pour cet heureux dénouement, nous nous engageons à revenir dans notre prochaine édition, plus en détails sur cette affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre.
LA REDACTION
redact@lejournaldetanger.com
samira el yousfi-
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