Medina de Tanger
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Contribution de Mosé Benitah
L’article du Journal de Tanger au sujet de La Médina, rapporte l’événement, merci, mais nous restons avides et passionnés sur les commentaires des personnalités invitées : MM. Rachid Tafersiti, Lotfi Chraibi, Mohamed Temsamani, Alberto Caldarini, Mimoun Hillali, et Mme Nadia Erzini et surtout, qui sont –ils ?
J’ai pu relever les commentaires suivants :
« Le patrimoine archéologique et culturel de la Médina de Tanger se trouve dans un état de déperdition alarmante »
« On déplore certains agissements imputés aux propriétaires de certaines bâtisses, qui, indisciplinés et inconscients, refusent de réhabiliter leurs demeures afin de sécuriser la vie de leurs locataires. »
« Les responsables de l’association Al Boughaz estiment que la prise en charge de la protection de la Médina doit se faire dans sa globalité, de concert avec tous les acteurs concernés. »
Je me suis demandé qui étaient les personnalités présentes
Rachid Tafersiti, principal dirigeant de l’Association Al Boughaz, écrivain et auteur de : « Tanger, Réalité d’un mythe », Ce tangérois de vieille souche est celui qui par son enthousiasme et persévérance, essaye depuis des années, de rétablir la splendeur des lieux du Tanger de notre époque. Tout à son honneur.
Dr Lofti Chraibi,professeur et chercheur à l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Tanger
Mohamed TEMSAMANI, Inspecteur de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Environnement
(A ne pas confondre avec mon cher ami, Mohammed Temsamani assureur à la Place de France, qui depuis des années, ne cesse de participer avec ses deniers et celui de ses amis, au financement d’une Clinique de Dialyse à Tanger, ce qui a pu maintenir en vie, beaucoup de Tangerois pour le bonheur des membres de leurs familles ( Il n’y a pas si longtemps, un blocage des reins était une condamnation à mort sans sursis)
Alberto Caldarini: psicologo di comunità, si occupa di formazione e di convivenza urbana in contesti difficili quali periferie e insediamenti popolari. Offre la sua professionalità per consulenza ai coabitanti in ambiti di attivazione e coinvolgimento dei cittadini e di relazioni interpersonali.
Mimoun Hillali, Enseignant-chercheur depuis 1980, à l’Institut supérieur international du tourisme de Tanger, il a à son actif quelque 150 articles scientifiques et chroniques journalistiques sur le tourisme, la culture et l’environnement.
Nadia Erzini, Historienne marocaine, spécialiste du nord du Maroc.
Parmi ses publications
Tétouan, ville andalouse (CNRS éditions, 1996)
Catalogage des archives de la famille Razini à Tétouan (Maroc)
La présentation des personnalités présentes est toujours nécessaire si nous voulons intéresser le lecteur.
D’un autre côté, Je lis certains commentaires au sujet de la détérioration constante de notre vielle ville et pour cause. Mais avant d’élaborer j’aimerai poser ces questions :
· Est-ce que la Médina est un endroit où seulement les pauvres habitent ?
· Est-ce que les propriétaires s’enrichissent tellement avec les revenus des loyers perçus ?
· Est-ce que les habitations ont de l’eau courante et les commodités des salles de bains ?
· Est-ce que les cuisines sont équipées avec les appareils modernes de cuisson et eau chaude ?
Ce que je ne voudrais pas, c’est surtout détruire la routine actuelle et souscrire au fait que des gens puissent rester sans abris,
Est-ce que les propriétaires encaissent et ne maintiennent pas ou bien les locataires ne payent pas assez pour la conservation convenable et indispensable des lieux où ils habitent?
Est-ce que les bâtisses, une fois restaurées pourrons accueillir les mêmes habitants ou bien faudrait-t-il les remplacer par d’autre Barbara Hutton ?
Ce qui est certain c’est qu’il y a du pain sur la planche et un travail monstre de rénovation et pas seulement de maquillage avec de la peinture extérieure.
Je crois que le marché devrait s’ouvrir pour permettre aux investisseurs de remodeler notre Médina, la rendre plus abordable et plus accessible à un plus grand nombre de tangérois.
La Municipalité devrait superviser tout cela
Mose Benitah
J’ai pu relever les commentaires suivants :
« Le patrimoine archéologique et culturel de la Médina de Tanger se trouve dans un état de déperdition alarmante »
« On déplore certains agissements imputés aux propriétaires de certaines bâtisses, qui, indisciplinés et inconscients, refusent de réhabiliter leurs demeures afin de sécuriser la vie de leurs locataires. »
« Les responsables de l’association Al Boughaz estiment que la prise en charge de la protection de la Médina doit se faire dans sa globalité, de concert avec tous les acteurs concernés. »
Je me suis demandé qui étaient les personnalités présentes
Rachid Tafersiti, principal dirigeant de l’Association Al Boughaz, écrivain et auteur de : « Tanger, Réalité d’un mythe », Ce tangérois de vieille souche est celui qui par son enthousiasme et persévérance, essaye depuis des années, de rétablir la splendeur des lieux du Tanger de notre époque. Tout à son honneur.
Dr Lofti Chraibi,professeur et chercheur à l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Tanger
Mohamed TEMSAMANI, Inspecteur de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Environnement
(A ne pas confondre avec mon cher ami, Mohammed Temsamani assureur à la Place de France, qui depuis des années, ne cesse de participer avec ses deniers et celui de ses amis, au financement d’une Clinique de Dialyse à Tanger, ce qui a pu maintenir en vie, beaucoup de Tangerois pour le bonheur des membres de leurs familles ( Il n’y a pas si longtemps, un blocage des reins était une condamnation à mort sans sursis)
Alberto Caldarini: psicologo di comunità, si occupa di formazione e di convivenza urbana in contesti difficili quali periferie e insediamenti popolari. Offre la sua professionalità per consulenza ai coabitanti in ambiti di attivazione e coinvolgimento dei cittadini e di relazioni interpersonali.
Mimoun Hillali, Enseignant-chercheur depuis 1980, à l’Institut supérieur international du tourisme de Tanger, il a à son actif quelque 150 articles scientifiques et chroniques journalistiques sur le tourisme, la culture et l’environnement.
Nadia Erzini, Historienne marocaine, spécialiste du nord du Maroc.
Parmi ses publications
Tétouan, ville andalouse (CNRS éditions, 1996)
Catalogage des archives de la famille Razini à Tétouan (Maroc)
La présentation des personnalités présentes est toujours nécessaire si nous voulons intéresser le lecteur.
D’un autre côté, Je lis certains commentaires au sujet de la détérioration constante de notre vielle ville et pour cause. Mais avant d’élaborer j’aimerai poser ces questions :
· Est-ce que la Médina est un endroit où seulement les pauvres habitent ?
· Est-ce que les propriétaires s’enrichissent tellement avec les revenus des loyers perçus ?
· Est-ce que les habitations ont de l’eau courante et les commodités des salles de bains ?
· Est-ce que les cuisines sont équipées avec les appareils modernes de cuisson et eau chaude ?
Ce que je ne voudrais pas, c’est surtout détruire la routine actuelle et souscrire au fait que des gens puissent rester sans abris,
Est-ce que les propriétaires encaissent et ne maintiennent pas ou bien les locataires ne payent pas assez pour la conservation convenable et indispensable des lieux où ils habitent?
Est-ce que les bâtisses, une fois restaurées pourrons accueillir les mêmes habitants ou bien faudrait-t-il les remplacer par d’autre Barbara Hutton ?
Ce qui est certain c’est qu’il y a du pain sur la planche et un travail monstre de rénovation et pas seulement de maquillage avec de la peinture extérieure.
Je crois que le marché devrait s’ouvrir pour permettre aux investisseurs de remodeler notre Médina, la rendre plus abordable et plus accessible à un plus grand nombre de tangérois.
La Municipalité devrait superviser tout cela
Mose Benitah
Medina de Tanger
J'espere de tout coeur, que les autorites vont se mettre serieusement a rehabiliter la Medina, patrimoine historique tres important.
Sans son passe glorieux preserve, Tanger deviendra une ville moderne, comme beaucoup d'autres.
Sans son passe glorieux preserve, Tanger deviendra une ville moderne, comme beaucoup d'autres.
Merce-
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Date d'inscription : 29/03/2008
Medina de Tanger
L’association Al Boughaz organise un séminaire sous le thème «Opportunité d’un observatoire de la Médina de Tanger»
Le patrimoine archéologique et culturel de la Médina de Tanger se trouve dans un état de déperdition alarmante » ont relevé divers intervenants présents au séminaire organisé samedi dernier par l’Association Al Boughaz en collaboration avec l’association italienne «Coopération pour le développement des pays émergents (COSPE)», sur le thème «Opportunité d’un observatoire de la Médina.
«Ni écologie stérile, ni liquidation au rabais ; la Médina entre les documents de planification et la pratique urbaine ; la ville historique face au défi de la modernisation : Tanger et ses modèles possibles», tels sont les principaux sous-thèmes développés par MM. Rachid Tafersiti, Lotfi Chraibi, Mohamed Temsamani, Alberto Caldarini, Mimoun Hillali, et Mme Nadia Erzini, qui se sont accordés à déplorer une situation qui dure depuis des années au détriment de la sauvegarde de la médina qui ne semble intéresser aucune autorité et encore moins les élus locaux, alors même que des spécialistes ne cessent de crier à la catastrophe.
Pourtant, l’ancienne Médina de Tanger, chargée d’histoire, de culture et de traditions qui reflètent la grandeur d’un passé glorieux, réunit plusieurs monuments historiques tels que remparts, bordjs, grandes portes, mosquées, et maisons traditionnelles.
Aujourd’hui, ce riche patrimoine est sérieusement menacé par une série de facteurs liés aussi bien à la pression démographique et à la gestion urbaine qu’aux atteintes à l’environnement, outre des constructions tombant déjà ruine.
Putréfaction généralisée et déliquescence des structures contribuent à la dégradation de l’image du tissu ancien et touchent à son aspect visible.
Ce constat qui est revenu dans tous les discours prononcé durant le séminaire, devrait encourager l’initiative de créer un observatoire chargé de rendre l’âme à cette cité historique, cœur battant de la ville de Tanger, en restituant l’héritage culturel dont sont témoins ces hauts lieux du passé, en maintenant le style architectural qu’imprime la médina à la ville de Tanger en proie au béton et en intégrant ce pan important de la ville du Détroit dans la dynamique économique du pays.
La Médina de Tanger étant d’un grand attrait pour le tourisme et un facteur essentiel dans la réussite de toute industrie touristique, elle représente un atout essentiel pour les pouvoirs publics locaux, soucieux de justifier les nouvelles ambitions affichées pour le secteur touristique à Tanger. Encore heureux de constater que des recommandations faites aux habitants pour ne plus démolir leurs habitations et le refus par les autorités d’accorder de nouveaux permis de bâtir, participent-t-ils à la volonté de préserver l’héritage architectural empreint de culture et d’authenticité.
Les responsables de l’association estiment que la prise en charge de la protection de la Médina doit se faire dans sa globalité, de concert avec tous les acteurs concernés. On déplore certains agissements imputés aux propriétaires de certaines bâtisses, qui, indisciplinés et inconscients, refusent de réhabiliter leurs demeures afin de sécuriser la vie de leurs locataires.
Mais, là encore, faudrait-il veiller à ce que toute restauration ne porte pas préjudice à l’originalité des bâtisses, ce qui provoquerait la défiguration pure est simple de ce qui fait la beauté de la Médina. On sait que, dans ce cas, le béton et les matériaux de construction moderne ne peuvent pas faire bon ménage avec la conservation du cachet traditionnel.
Le séminaire a retenu en outre, la nécessité d’aller vers une concertation entre les services de l’Urbanisme et le département de la Culture, dans le but d’instaurer un dialogue sérieux et responsable sans lequel aucune approche de réhabilitation dans les règles de l’art ne peut aboutir. On a également souligné les possibilités existantes dans la pratique urbanistique et les propositions qui peuvent être formulées pour la confection de cahiers de charges et pour l’orientation technique en matière de réhabilitation. La recherche de pistes peut conduire à la constitution d’un cadre institutionnel, apte à faire des choix, à prendre des décisions et à organiser la bonne conduite des actions de réhabilitation à mener. C’est aussi dans ce contexte qu’il a été proposé la création d’un observatoire dont les missions seraient axées sur des études d’impact, la mise au point de méthodologies, d’approches, de réhabilitation, la constitution d’un fond documentaire, juridique, urbanistique, le suivi, le contrôle, la veille et l’alerte sur tout ce qui touche la Médina..
Cependant, il reste, au vu du manque de maîtrise et de savoir-faire des entreprises en matière de réhabilitation, la nécessité de continuer d’encadrer le travail d’étude du plan de réhabilitation par un architecte spécialiste accrédité par le ministère de la Culture.
Au terme de la rencontre de samedi, une visite guidée a été effectuée à la Médina de Tanger, suivie par une soirée musicale animée par le groupe dirigé par le professeur Omar Metioui et Begonia Olivide au Centre international des Musiques traditionnelles, Borj Al Hajoui.
Driss GHAZI
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